PARADOXE PARADOXE
DADORREDONDO II
Paradox Parade es una nueva versión de algunos de los materiales escénico y propuestas visuales de la primera versión de_cc781905-5cde -3194-bb3b-136bad5cf58d_Dadorredondo, recréé pour l'atelier space Chullima le cadre de la Biennale de La Havane (14 janvier 16 avril) avec des acteurs et des danseurs du collectif Danza Contemporánea Cuba, réalisé par Joan Baixas et son équipe.
Un défilé de paradoxes, d'incompatibilités, d'antilogies, de contradictions, d'absurdités et de contradictions qui fait référence à Dadoredondo, les artistes proposent un dialogue entre le passé industriel de l'Atelier Chullima avec la capacité d'improvisation d'un groupe de jeunes acteurs et d'artistes locaux avec des propositions objectives et visuelles dans Je reviens sur ces paradoxes quotidiens si évidents et proches qu'ils sont opaques : l'argent, les drapeaux, la communication, l'identité personnelle, l'ordre social.
Paradox-parade (Dadorredondo II) se développe en petites actions simultanées. Par des associations en mouvement avec les objets et les acteurs, le public entre dans une expérience sensorielle et cognitive de la réalité contemporaine et de ses consensus et controverses. (LN)
DÉFILÉ DU PARADOXE À LA HAVANE
J'ai frappé à la porte de Cildo Meireles et lui ai dit que je venais pour voler et il m'a ouvert la porte et m'a dit "entre, bienvenue". C'était l'an deux mille douze et je voulais obtenir sa complicité dans un projet scénique avec lequel j'entendais donner une tournure forte à mon travail : les ruses du capitalisme après la crise économique, la croissance de la politique de la peur. Dans le même temps, j'ai également été surpris de voir l'amélioration de certains sujets qui semblaient bibliques, comme l'accès croissant de millions de personnes à l'éducation, à la santé et à la démocratie et cela me semble, comme un grand paradoxe. Apparemment, mieux certaines choses iront, moins bien d'autres, ce sera la thermodynamique ou ce sera la malédiction biblique, je ne sais pas.
Pour se plonger dans la reconnaissance des paradoxes, personne n'aime Meireles. Dans son œuvre, son regard sage, son élégance et sa simplicité raffinées, sa créativité joyeuse, nous aident à cheminer dans le monde complexe d'une mondialisation bâtie sur des paradoxes et des contradictions. Apprendre à vivre avec ces paradoxes et ces contradictions, tout en conservant un regard critique sans résignation et sans baisser la garde, fait partie de l'héritage que ce Brésilien répand généreusement à travers le monde. Avec Meireles, le monde et les gens se calment et se comprennent un peu. Art intemporel, poésie.
Avec son acceptation, le vol est devenu du cannibalisme, lisant tout ce qui avait été écrit sur son travail (surtout l'importance du texte de son collègue Frederico Morais) et visitant ses œuvres à Paris, Londres, Milan, Helsinki, San Giminiano, Barcelone. et Madrid. Il a assisté ma réflexion avec bienveillance, répondant précisément à mes questions et, surtout, racontant des histoires. Toutes les œuvres de Cildo sont accompagnées d'histoires, de réflexions, d'expériences, c'est un grand conteur.
Puis, une fois le projet terminé, j'ai régurgité tout ce matériel dans la salle de répétition et l'ai offert aux comédiens. Je n'ai servi que de pont, le spectacle a été créé en donnant vie à ces objets, matériaux, mystères et paradoxes que Cildo a proposés et que les acteurs ont assumés.
Maintenant, à La Havane, à la Biennale et à l'atelier Chullima, un autre groupe d'acteurs de la nouvelle vie à ces paradoxes, bienvenue frères !